Nozay : vent d’inquiétudes sur le parc éolien
Depuis l’inauguration du parc éolien en 2012 à Nozay, aux pieds des machines des hommes et des animaux souffrent.
Des problèmes pour l’instant inexpliqués et finalement un dossier compliqué sur la table des services de l’État depuis des années.
Depuis plus de 6 ans, les 8 éoliennes implantées sur les communes de
Nozay, Abbaretz, Puceul et Saffré produisent de l’électricité.
La carte postale devait être belle, mais depuis leurs mise en service, des phénomènes étranges et mystérieux sont apparus.
Didier
et Murielle Potiron ont une exploitation agricole située à Puceul et
produisent du lait. Aucun des deux ne se décrit pourtant comme
“anti-éolien.”
À partir d’octobre 2012, l’exploitation commence à
rencontrer les problèmes suivants : diminution de la production de lait,
problème de vêlage, perte de bétail,
Pourquoi par exemple, dans leur
ferme la plus proche du site, les vaches de Didier Potiron ont-elles du
mal à aller vers le robot de traite ?
« Là, elle hésite, ça, c’est une hésitation pour aller dans la stalle, normalement la vache doit avancer. Qu’est-ce qui la fait hésiter ? C’est justement les nuisances qui viennent par le sol. Suite au passage des géobiologues, on s’est aperçu qu’il y a un croisement de failles d’eau sous le robot de traite. »
De l’eau souterraine pourrait propager des champs magnétiques perturbateurs pour les animaux, avec comme origine des câbles enterrés au pied des éoliennes. C’est ce que pensent Didier et sa femme Murielle. La production laitière a fortement chuté, et surtout la santé de leur bétail s’est beaucoup dégradée. En 6 ans, plus de 200 bovins sont morts, une sur-mortalité très importante qui n’a pas d’explications médicales ou sanitaires.
Des problèmes identiques
se présentent pour Céline Bouvet, son exploitation à Saffré est
également touchée par des phénomènes similaires.
D’autres symptômes touchent aussi les personnes, des riverains ont déclaré souffrir de différents maux de tête et de ventre, ainsi que des troubles du sommeil.
Plusieurs plaintes ont été déposées depuis 2014.
Face aux inquiétudes et ces constats, des études ont déjà été menées, mais sans résultats probants.
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